faison un point sur l’ Image de marque
Un storytelling creux c'est comme un vernis à paillettes, ça finit toujours par s’écailler.
Un storytelling creux c'est comme un vernis à paillettes, ça finit toujours par s’écailler.
arrêtons de parler de storytelling si on ne raconte rien
Le mot est sur toutes les lèvres. Sur les sites web, dans les briefs marketing, autour des tables de réunion : storytelling. On promet des récits puissants, des identités fortes, des liens émotionnels avec le public. Mais trop souvent, derrière cette ambition, il n’y a… rien.
Pas d’histoire réelle, pas de colonne vertébrale, juste un vernis de communication bien poli mais creux. Et si, au lieu de brandir le mot comme une incantation magique, on remettait du contenu, du vécu et du sens derrière cette envie de “raconter” ?
Le storytelling creux, une coquille vide
Vouloir “faire du storytelling” sans avoir pris le temps de se demander quoi raconter et pourquoi, c’est comme construire une maison en commençant par choisir la couleur des rideaux. La façade peut être séduisante, mais elle ne résiste pas longtemps aux intempéries.
Dans un contexte où les publics sont sur-sollicités, l’authenticité est devenue un filtre implacable. Les récits artificiels se détectent en quelques secondes. Ils laissent une impression fugace, voire une méfiance durable. Les consommateurs, spectateurs, lecteurs cherchent à reconnaître la vérité dans les mots, les images et les actions. Et c’est là que beaucoup de “storytellings” échouent : ils confondent belle phrase et vraie histoire.
Un récit sincère, aligné et durable
Un vrai storytelling ne se construit pas en une réunion. C’est un travail de fond, exigeant et introspectif. Il faut d’abord comprendre profondément qui l’on est, pourquoi on fait ce qu’on fait, et quelle vision on porte dans le temps long.
Ce récit ne se réduit pas à une anecdote marquante ou à une campagne événementielle : il doit vivre dans la durée, imprégner chaque prise de parole, chaque interaction avec le public, du discours officiel aux détails informels. Un storytelling réussi se lit autant dans une signature de mail que dans un lancement de produit.
Cela implique un positionnement clair, un ton de voix identifiable, une ligne éditoriale qui n’est pas un “habillage”, mais la traduction concrète de la vision et des valeurs de l’entreprise. Ce récit ne se raconte pas seulement : il se prouve, par des actions, des choix, des preuves tangibles.
IDYIE : L’éditorial comme moteur
Chez IDYIE, nous considérons l’éditorial comme la colonne vertébrale d’une identité de marque. Un bon storytelling ne tient pas par un slogan : il tient parce qu’il existe un fil narratif solide, pensé et entretenu.
Notre travail consiste à aider nos clients à creuser ce qu’ils ont d’unique à dire, puis à mettre en musique cette singularité. Cela peut vouloir dire clarifier un message jusqu’à l’essentiel, trouver un ton qui parle vraiment à leur public, ou imaginer des formats qui incarnent leur vision (vidéos, podcasts, dossiers, réseaux sociaux).
L’éditorial, c’est ce qui permet de relier une campagne Instagram, un communiqué de presse, un événement ou un article de blog autour d’une même trame. On n’empile pas les contenus : on construit un univers cohérent, dans lequel chaque pièce ajoute du sens.
Des clients aux histoires fortes et singulières
Nous avons la chance d’accompagner des clients dont les récits sont aussi riches que divers. Parmi eux, l’association Casiopeea incarne la force du sport comme moteur de résilience et de reconstruction pour les femmes touchées par le cancer du sein. Chaque course, chaque défi sportif est une victoire collective qui parle bien au-delà de la performance physique. CareGiver Conseil, de son côté, porte la voix de l’accompagnement des salariés touchés par une maladie invalidante. À travers ses formations et son serious game, l’entreprise transforme un sujet complexe et parfois tabou en un espace d’empathie, de dialogue et de solutions concrètes. Ou encore, Le ZEF, scène nationale de Marseille, que nous accompagnons dans la rédaction des outils presse et qui construit un récit profondément ancré dans son territoire : celui d’un lieu culturel qui brise les barrières entre artistes et habitants, et qui fait de chaque saison un pont entre les générations, les disciplines et les publics. Trois secteurs, trois missions, trois univers… mais un point commun : un storytelling sincère, incarné et aligné avec leurs actions réelles.
Raconter pour de vrai
Le storytelling, quand il est sincère, est une promesse tenue. C’est la volonté de partager une histoire qui s’appuie sur des faits, des valeurs incarnées, une vision assumée. Dans un monde saturé de messages, les marques et organisations qui prennent le temps de se raconter vraiment — et pas seulement de se vendre — sont celles qui laissent une empreinte durable dans les esprits.
« Un bon storytelling, ce n’est pas une belle histoire bien racontée : c’est une vraie histoire bien vécue. »